
Au commencement
Il plane au dessus des eaux chaotiques du tohu-bohu
et six jours après Il descend comme un souffle fragile
et redresse la forme de glaise que le créateur avait faite
pour lui donner vie et l’appeler l’homme de la terre,
Adam le glaiseux.
Des siècles plus tard, Il secoue par des éclairs et des grondements
le mont Sinaï autour duquel le peuple en exode était groupé
pour transmettre à Moïse les dix paroles
gravées dans le roc.
Mais devant Elie le prophète,
Il passe comme une brise légère à peine audible.
Il se fait tout petit et discret avec Marie,
la future mère du Sauveur,
mais Il devient bourrasque enflammée à Jérusalem,
dans la chambre haute
où la peur avait rassemblé
les disciples autour de Marie.
Jésus l’appelle « Esprit de Vérité »,
le défenseur ou l’avocat
des disciples à venir à qui il promet
qu’Il les conduira à la vérité tout entière.
Ainsi, Il nous conduira, nous les disciples du XXIe siècle,
et ainsi Il me conduira quotidiennement,
moi le disciple-avorton, comme dit Paul,
à la vérité tout entière.
Tout ce qui se fait de beau, de bien, de juste,
c’est Lui.
Toutes les œuvres de consolation,
tous les services rendus,
c’est Lui.
Parce que c’est Lui qui nous a envoyé Jésus,
Lui qui l’a exalté sur la croix
et ressuscité d’entre les morts.
Afin que l’œuvre du Messie continue,
Il est notre compagnon de route.
C’est Jésus qui nous l’a donné
pour nous conduire et nous ouvrir
enfin à la vérité tout entière.
Dans la Bible, quand l’Esprit passe
le monde change.
Mais aujourd’hui, comme les apôtres,
c’est nous qui devons changer
et arrêter de geindre
à cause des mauvaises conditions de notre vie
pour sortir et aller jusqu’aux périphériques,
comme dit François le Pape.
Pour cela, il faut nous renouveler sans cesse
et nous adapter à cette nouvelle vie
du périphérique.
Pour enfin naître d’en haut [1]
et de l’Esprit,
pour entrer dans le Royaume.